Depuis quelques temps on entendait le nom de Mina Tindle, un nom qui tient dans la main, un nom tout doux. Un concert par-ci, un concert par-là ! La demoiselle a pris le temps de mûrir la concrétisation de son art... Après un 45 tours en 2009, et un EP en 2011, c'est aux côtés de JP Nataf (ex-Les Innocents) qu'elle enregistre son premier album 'Taranta'. Elle dit volontiers que sa voix est une dame qui la soigne et lui tient compagnie, évoque des étés d'enfance en Espagne où chanter était un jeu de tous les jours. A l'écoute du disque, on comprend ce que tout cela évoque. Ses chants restent assez proches du corps, et au-delà des mots (souvent en anglais et qu'on ne comprend pas de prime abord), il y a juste l'histoire racontée par la voix ; une voix souvent samplée ou doublée, qui vient se poser avec délicatesse sur des musique très pop et souvent rêveuses. Arrangements électroniques, claviers rythmés et percussions : l'accompagnement est original, bien rythmé et fin. Oui, l'aspect épuré de 'Taranta' se dégage avec force, bien qu'il soit également chaleureux et plein de vie. Mina Tindle nous offre un album conséquent, où le nombre de titres laisse un large choix d'affinités ; la belle « Pan » en français (qui rappelle les compositions de Daphné), la pop très anglo-saxonne de « To carry many small things », l'organique « Austin », la délicate « The Good »... Profitez...
Mr Brown
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