Les cinq potes de Derry (Irlande du nord) dont les deux frères O'neill forment un groupe en 1975, découvrent les Ramones, desquels il s'inspirent fortement, et se mettent à composer du punk rock. En 1978, un label local sort leur premier disque, qui n'échappe pas à l'oreille de John Peel ; le programmateur musical à la BBC se met alors à diffuser très régulièrement 'Teenage kicks' qu'il rend célèbre. Le label Sire offre à The Undertones l'opportunité d'enregistrer un premier album, celui que nous écoutons aujourd'hui, en 1979. Sur ces entrefaites ils assurent la première partie de la tournée des Clash... Ils sortent encore trois albums ('Hypnotised', 'Positive Touch' et 'The Sin of Pride') avant de se séparer en 1983. Leur succès incontesté, et l'un des titres les plus intenses de la vague pop punk, que l'on a pu entre autres rencontrer chez Nouvelle Vague est 'Teenage Kicks'. Tube ultra efficace, qui provoque toujours ce pincement au coeur... Est-ce que c'est la voix chevrotante de Feargal Sharkey ? L'enchaînement d'accords au tempo si bien jaugé ? Paroles claires et voix pénétrante pour un morceau qui ne passe pas par quatre chemins pour exprimer la soif de vie (de l'adolescence) : "I need excitement, oh I need it bad". Musique, nuit dehors, flirts, liberté... des 'teenage kicks' que l'on ne saurait traduire par un mou et banal 'plaisirs adolescents'... Non, les kicks, c'est des coups au sens premier, des coups dans le ventre, des coups au coeur. "I wanna hold you, wanna hold you tight, get teenage kicks right through the night!" Cette chanson ça pourrait être celle de « Jack Frusciante a largué le groupe », si le héros du livre d'Enrico Brizzi n'avait pas déjà choisi « The sunny side of the street » comme hymne.
Miss Brown
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