Oubliez Wasikowska, Kirshner ou Farrow. Oubliez Mamma. Oubliez même de le danser, car en ce jour vous ne retiendrez que M.I.A qui signe avec « Matangi », un 4ème album imposant la jeune anglaise comme la reine incontestée du ragga-dancehall. Nous pourrions même parler d'Ethno-Ragga-Dancehall car Maya n'oublie pas ses origines tamoule dans ses compositions bercées d'électro et de beats à faire vibrer une cathédrale. Un peu de sitar par-ci, un peu de mélodies hindi par là et un flow saccadé, tranchant qui pose des textes politiques, sociaux voire même sur des anecdotes qui font la une des choux gras (« Boom (Skit) » en rapport avec un certain doigt levé en l'air au cours d'un événement sportif majeur). Tout cela est emballé par les productions de Switch et des collaborations signées Surkin ou The Weeknd. Un album qui revisite le meilleur dont M.I.A. est capable (Exodus, Double Bubble Trouble, Come Walk With Me) ainsi que de jolies prises de risque (Warriors, Matangi, Lights). L'attente aura été longue après avoir découvert « Bad Girls » début 2012, mais bénéfique. « Get back, get down ... Pull me closer if you think you can hang ... hands up, hands tied ... Don't go screaming if I blow you with a bang !» seront mes derniers mots.
Mr Plum
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