J'm'en vais vous dire quèque chose moi ! Je n'ai absolument aucune confiance en ces trois lascars que sont les marseillais Nasser. Et ce pour plusieurs raisons. Pour commencer et pour faire simple, leur premier album s'appelle #4 et le deuxième #7 ... dans le genre logique ... Ajoutons à ça que les mecs ne se torturent pas l'esprit à trouver un titre à leurs EP et LP, et préfèrent jeter un chiffre ... « voilà quoi, on se foule pas ». Si en plus, on s'attarde sur leurs visuels qui répètent inlassablement le concept des photos d'identités alignées les unes à côté des autres, on en déduit aisément que l'effort créatif c'est pas franchement leur truc. Bon, ne soyons pas vache parce que côté créatif, ils ne sont pas si mauvais que ça, loin de là. Romain, Nico et Simon ont dans leurs bottes des montagnes de questions, euh non pardon, de sons avec lesquels ils jouent au chat et à la souris en brouillant les pistes entre rock et électronique. Plus posé, plus sage que leur premier opus, #7 garde toutefois l'énergie qui caractérise Nasser tant dans leur compositions que sur scène. Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur les très torturés « Numbers Station » et « Breakin' » ou le court mais efficace « Discoball ». Une petite déviance pop « The World is Ours », une petite surprise groovy « I'm a Man » (à ne pas confondre avec celui des Black Strobe) et un final « The League » envoutant font de cette livraison un petit bijou sonore, franchement réussi. Alors oui, je m'incline et le manque de confiance que j'avais de prime abord a disparu en se laissant convaincre par ce braquage auditif à la marseillaise.
Mr Plum
Un disque un jour © 2011 - 2024 • Tous droits réservés • Webdesign by Mr Blønde • Nous contacter • Mentions Légales •