Si son nom sonne comme celui d'un magicien, il pourrait également s'apparenter à celui de Gatsby, mais personnellement je préfère l'associer au film de De Broca. Pour comprendre Robert, il faudra faire appel à un interprète. N'écoutant que mon courage, me voilà parti en quête du précieux mais je n'ai trouvé qu'« un interprète albanais, mais il ne parle que le roumain. Alors il a fallu trouver un roumain, mais il ne parle que le serbe. Le serbe ne parle que le russe, le russe que le tchèque. Heureusement, moi je parle le tchèque. » Allez, un peu de sérieux et revenons à l'objet premier de cette chronique qui est celui de dévorer ce troisième album de Robert Le Magnifique, artiste hétéroclite qui oscille entre samples, synthés, boîtes à rythme, basse, guitare pour créer son univers bien à lui oscillant entre électro, punk, rock et hip-hop voire abstract hip-hop. « Oh Yeah Baby » est une pure jouissance auditive tant l'album passe du coquelet au bourricot et te donne une furieuse envie de sauter dans tous les sens avec ce crossover improbable entre Aphex Twin et Robert Wyatt. Bref, on se jettera sur l'éthylique « La route du Rob », l'électronique « Bad'z Pixel » ou bien le pistolesque « Nina ». Vous l'aurez compris, Franck Robert est magnifique et saura vous surprendre plus que vous ne le pensiez.
Mr Plum
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