Ne vous laissez pas berner par le look branchouillard et les cheveux hirsutes (voire peroxydés) des membres. Non, les Mystery Jets ne sont pas tombés de la dernière pluie Ne vous laissez pas berner non plus par la pochette à l'effigie de l'état du Texas. Non, les quatre membres de Mystery Jets ne sont pas Texans mais originaires de Londres (enfin d'Eel Pie Island pour être exact). Alors pourquoi ? Oui. Pourquoi ? Comme beaucoup de groupes européens, la bande a senti le besoin de traverser l'Atlantique et déposer les valises et instruments du côté d'Austin pour y trouver l'inspiration, se rapprocher de leurs influences, s'éloigner des instrumentations électroniques et revenir aux fondamentaux acoustiques et les amplis à lampes. De cette expérience naîtra un quatrième album qui marque un tournant pour ce groupe créé à la fin des années 90 (Blaine avait alors 12 ans). Sans s'éloigner d'une pop brillante vouée à rentrer dans les charts, « Radlands » (hommage au film "Badlands" de Terence Malik et l'appartement "Redlands" que possédait Keith Richards) s'impose d'emblée comme l'album de la maturité où les titres s'enchainent narrant leurs expériences (Sister Everett ; Lost in Austin), leurs complaintes (The Nothing) ou le besoin de fuir un monde qui ne leur convient plus (Radlands). Si l'on ne connaissait pas Mystery Jets, « Radlands » est probablement le meilleur billet pour entamer un voyage avec eux.
Mr Plum
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