Emilienne Apple est nouvelle venue sur la scène folk française avec « When our place was infinite » sorti en 2012. Sur ce premier album arrangé par Alexis Campet, on trouve des compositions qui s'imposent très naturellement; souvent portées par la guitare ou le ukulélé, et un enchaînement de titres tout aussi fluide, servi, il est vrai, par une musique épurée et douce. Pour cette musicienne, saxophoniste de formation, la folk minimaliste façon Leonard Cohen ou Elliott Smith n'a pas toujours été une évidence ; c'est lors d'un séjour à Berlin qu'elle découvre folk et antifolk, qu'elle est séduite, et que l'histoire commence... Elle se met à composer des chansons qui créent des univers avant de penser à impressionner de prouesses techniques, on voyage dans des tableaux où tout est pensé, et d'abord les silences puisqu'on est dans des compositions épurées. Ne pas ensevelir, ne pas encombrer... A l'écoute de sa voix on pense à Moriarty, pour la rondeur, bien qu'on soit dans un style bien plus contemplatif, et à Emiliana Torrini pour sa faculté à poser des paysages. To be continued...comme la « Road 67 », c'est ce qu'on souhaite en trois mots à Emilienne Apple.
Miss Brown
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