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Eric Legnini apparait dans diverses formations depuis les années 90. Solo, trio ou quintet, peut importe la forme tant qu'elle permet d'offrir le meilleur support à la création musicale. Deux ans après The Vox, le pianiste belge récidive avec son nouvel album sorti récemment, Sing Twice !, confirmant les orientations prises précédemment : plus de place à la voix. Ce nouvel opus est un vrai disque de chansons ; seuls quatre titres sur les dix sont instrumentaux. La preuve est donnée que l'on peut, dans la veine jazz, avoir un équilibre parfait entre chant et musique, sans délaisser l'un au profit de l'autre. Un choix bien assumé d'Eric Legnini, qui après 25 ans de carrière éprouve le besoin de se renouveler : « c'est une manière pour moi de continuer à faire de la musique sans m'ennuyer. » La malienne Mamani Keita, l'américano-japonaise Emi Meyer et l'anglais Hugh Coltman posent leurs voix, si singulières, sur les compositions du pianiste, incarnent une palette variée de couleurs et d'émotions. Ils complètent, de leurs influences propres, les inspirations pop, jazz et afro de la musique d'Eric Legnini, permettant un mariage intercontinental des genres plausible.
Miss Grey
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