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Round 1 : Big Boi ouvre le bal avec Speakerboxxx. C'est ici le coté pragmatique du duo qui délivre 19 tracks purement HipHop (partie pris dès la jaquette : fourrure & bling bling) dont les productions son osés et mélange les genres. C'est lourd, c'est gros et un peux Dirty. Round 2 : The love below. On s'imagine bien la scène : un cocktail, costume et petits fours, claquant des doigts sur 'Love hater', avec un voisin parlant des budgets 2012, quand tout à coup le chanteur, jusqu'ici passé inaperçu, arrache sont noeud pap' en sautant dans la foule criant 'Shake it ! Shake shake it!' du single 'Hey Ya'. Je vous présente l'excentrique Andre 3000, comme certains le décrivent 'Dre is on some other shit.' C'est ici une musique plus intense, évoquant le thème de l'amour (séduction, passion, séparation) qui évolue durant 78min sur des productions brillantes et bien barés (Beat à l'envers sur 'Vibrate' ou mode 'je chant dans une grotte' avec 'pink & blue'). Le double album est porté par quatre singles (deux de chaque artistes) mais c'est l'originalité d'André Benjamin qui fait mouche avec 'Hey Ya !' qui reste, pour beaucoup, le single caractéristique du groupe (avec 'Mr Jackson' tiré de Stankonia). Outre atlantique 'ghetto musick' (Electro/HipHop façon Afrika Bambaataa) et 'the way you move' tournent beaucoup et font très vite de cette opus un classique (10 millions d'unités vendues). Appuyé par de très gros featuring (Cee Lo, Norah Jones, Jay Z, lil jones, Kelis ou encor Rosario Dawson), l'opus remporte le célèbre Gramy de l'album de l'année 2004 du meilleur album de Rap. Big Boi et Dre s'opposent volontairement pour démontrer leur différente vision de la musique, mais l'unité du binôme est toujours présente et cette quarantaines de pistes donne une autre vision de leurs personnalités.
Mr White
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