Des fois tout se joue dès le berceau. Le cas Hollie Cook en est un parfait exemple, puisque c'est la fille de Paul Cook, connu en tant que batteur des Sex Pistols et de Jennie Matthias, chanteuse du groupe The Belles stars digne représentant de la pop acidulé des années 80. Les bases sont posées, mais elles ne vont pas suffirent à la jeune Hollie qui fera fie de l'ambiance pop/punk qui tourne à la maison et qui va très vite se réfugier dans le reggae grâce à Ari Up (chanteuse décédée des The Slits). Le résultat donne évidemment une jeune fille surdouée musicalement avec des références et des influences solides et éclectiques. Aucune surprise donc en écoutant le premier opus éponyme d'Hollie Cook : le reggae est au rendez-vous, mais pas seulement... L'album est un habile mix entre des sonorités dub , leurs ambiances et la pop purement britannique: n'oublions pas d'où vient la jeune Hollie. L'album évolue tout en douceur et délicatesse et on se surprend à ressentir l'immense générosité de la chanteuse. La voix est calme, posée et donne aux mélodies reggae une profondeur onirique, rarement entendue jusque là. On imagine très bien ce son plutôt Jamaïcain résonnant sur une plage tahitienne. L'image est à peine forcée et assurément l'écoute de cet album se révèle être un pur délice. Voici une galette à mettre entre toutes les mains.
Mr Red
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